Quelle politique européenne pour la France ?

Politique de cohésion territoriale, coopération Nord / Sud, mise en place d’une Europe-puissance : la France a débattu du projet de Constitution européenne qui était susceptible d’engager son avenir pour les cinquante prochaines années. Dans le contexte d’une Europe élargie, la France doit impérativement remettre en question son rôle au sein de cette communauté d’intérêts unique sur la scène mondiale.

L’élargissement à dix nouveaux entrants en mai 2004 oblige la France à repenser sa politique d’influence en Europe. Comment la France peut-elle dépasser cette reconfiguration pour continuer à s’affirmer dans le concert européen ? Quels leviers peut-elle actionner pour tenter de garder toute sa place dans le processus de décision institutionnel tout en créant du sens politique partagé ? Comment, en somme, la France peut-elle animer un projet européen capable de rassembler ses partenaires ?

L’avenir de l’Europe réside en partie dans l’intégration de ses territoires. L’enjeu afférent est celui de la coopération interrétatique mais aussi interrégionale. Au-delà, l’avenir de l’Europe ne peut se concevoir sans la redéfinition d’un partenariat privilégié avec les pays émergents. Autant de prérequis à la mise en place d’une Europe-puissance.

C’est autour de ces problématiques que se sont tenues les Journées européennes de Lille de mai 2005. L’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) a tenté d’éclairer le débat en conviant des universitaires et des décideurs politiques spécialistes des enjeux européens.

AVEC :
Marie-Hélène AUBERT, Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Jacques BOYON, Joël DECAILLON, Martine FILLEUL, Jose-Maria GIL ROBLES, Philippe GOLUB, Philippe GRASSET, Bernard LANGE, Louis LE PENSEC, Jacques NIKONOFF, Philippe POCHET, Tokia SAÏFI, Jean-Louis VIELAJUS, Francis WURTZ.